5 étapes pour identifier nos croyances limitantes
Dernière mise à jour : 6 mars
Je pense donc je suis

Saviez-vous que l’une des plus grandes sources des défis qu'un humain rencontrera au cours de sa vie sera ses propres croyances ?
Très peu d’entre nous savent qu’ils ont des pensées limitantes. Ce concept est assez connu et discuté par plusieurs adeptes de la croissance personnelle. Mais savez-vous exactement leurs impacts dans votre vie?
Mais qu’est-ce qu’une pensée ou une croyance limitante ?
Premièrement, cette croyance limite la pensée de ce que l’on croit possible. Il est possible qu'elle soit mise en place par “accident”. Je vous explique.
Souvent, ce type de limitations viennent de l’entourage, du milieu familial, de l’enfance. Nous captons les croyances des autres ou leurs peurs, et ce, de l’enfance à l’âge adulte. Ce qui fait qu’elles se collent à nous et font finalement partie de nos propres croyances. Alors qu’elles ne nous appartiennent pas.
En voici des exemples :
« Être né pour p’tit pain »
« C’est trop beau pour être vrai »
« Les gens qui gagnent beaucoup d’argent sont superficiels »
Une croyance limitante est reconnue pour son côté
tout le monde et personne,
toujours, et jamais,
tout ou rien,
correct ou incorrect.
Dans la réalité de la vie, ce n’est pas aussi défini, vous le savez bien! La vie est faite de plusieurs zones dégradées de blanc à noir, de toujours à jamais, en passant par souvent, parfois, à l’occasion, de tout, à un peu et rien ou encore de tout le monde, à certaines personnes ou très peu de gens à personne.
Les croyances qui viennent de notre famille, y sont souvent depuis des générations. Ne pas y adhérer peut être pour certains comme de renier ses liens familiaux.
Et il y a les phrases qui nous ont été répétées à maintes reprises. Il me vient un exemple de mon enfance, alors que l’on me surnommait sans méchanceté « Miss prune ». Ce qui insinuait que j’étais maladroite. Cette étiquette est devenue une pensée limitante, ainsi je trébuchais, me cognais, perdais l'équilibre, bref je sabotais ma performance quel qu'elle soit, pour « prouver » que j’étais incapable de réussir parce que je n’étais pas habile.
À cette époque, c'était inconscient.
Ces croyances qui viennent de nos sentiments
Nous sommes donc aussi responsables de certaines pensées qui nous limitent. Effectivement, certaines de nos croyances viennent de sentiments vécus.
Par exemple « Je ne suis pas bon en anglais, je n’ai jamais eu de bons résultats. Je ne pourrai jamais me trouver un travail qui demande de parler anglais. »
Ainsi, la peur de l’échec est derrière cette croyance qui a été mise en place pour nous protéger.
Effectivement, ça semble bien réel dans votre esprit, mais pour les gens qui vous entourent ils vous répondront que vous n’avez qu’à suivre un cours pour vous améliorer.
Cependant, vous êtes convaincu que ce n’est pas possible, que vous échouez dans tous les cas. Vous avez créé ce principe qui, dans un certain sens, vous protège d’un certain sentiment, la peur d’échouer. Si vous avez besoin de lire sur les sentiments et les émotions, je vous invite à lire le blog à ce sujet.
Alors vous vous empêchez de retourner apprendre l’anglais à cause des sentiments présents et non parce que vous êtes incapables de le faire. En ne passant pas à l’action, en restant sur place, ces sentiments sont nourris et s’amplifient, s’ancrent.
Voilà que nous sommes dans un cercle sans fin.
Il n’est pas utile et important de savoir d’où vient la pensée limitante. Ce qui est vraiment pertinent est de prendre conscience qu’elle existe et vous garde sur place. Les pensées ou croyances limitantes nous bloquent des ressources qui sont en chacun de nous.
Comment identifier vos croyances limitantes
1— Notez vos croyances.
Prenez une feuille de cartable, un cahier, une page de note dans votre cellulaire ou un document Word et commencez à écrire vos pensées, vos croyances, vos idées fixes. L’idée de prendre un cahier est pour visualiser votre évolution. Les pensées limitantes, suite à l’exercice, ne feront pas toutes parties du passé. C’est une introspection à refaire chaque fois que nécessaire pour nous permettre d’évoluer.
Du genre « Il est impossible de refaire une vie amoureuse à la suite d’une séparation quand tu as des enfants »
Identifier sur une échelle de 1 à 5 à combien vous y croyez. 5 étant j’y crois sans aucun doute.
2— Posez-vous la question, à chacun de vos énoncés, est-ce vrai ? Vraiment vrai, je veux dire!
Pour vous aider, un fait peut généralement être vérifié. Des croyances ne peuvent être vérifiées hors de tout doute. Faites l’exercice de trouver une seule fois où cet énoncé s’est trouvé non fondé. Vous trouverez possiblement un humain de votre entourage qui a refait sa vie après un divorce même avec des enfants.
3— Réfléchissez. En quoi, cette croyance, ces pensées vous servent.
Tout à un objectif, un but, un message. Cherchez dans votre esprit ce qui se passe en lien avec cet énoncé. Elles y sont souvent par protection ou par sécurité. Il est temps d’être honnête avec vous-même et ouvert à ce que vous allez découvrir pour aller de l’avant.
4— Maintenant, trouvez en quoi cette pensée vous bloque, vous empêche d’avancer.
Demandez-vous ce qu’elle vous empêche de réaliser. En quoi elle vous fait stagner ? Après cet exercice, il sera plus facile de changer vos perceptions.
5— La dernière étape de réflexion consiste à établir ce que vous aimeriez croire.
Quelles sont vos aspirations de vie ? Où aimeriez-vous être dans 1 an, dans 5 ans ? Quels sont vos besoins ? Que veux-tu ressentir ? Que veux-tu voir autour de toi ?
Pour chaque croyance couchée sur papier en début d’exercice, trouver son opposé.
« Nous sommes nés pour p’tit pain » deviendrait « Je mérite l’abondance financière »
Passez à l’action
Chaque fois qu’une pensée limitante refait surface, allez chercher son opposé, votre nouvelle croyance. Et de plus en plus, votre cerveau créera un nouveau chemin vers cette nouvelle croyance positive qui deviendra celle qui occupera maintenant la place.
Les croyances limitantes sont fortes parce que ça fait longtemps qu’elles occupent votre esprit. Changer votre perception demandera donc du temps, de la patience et surtout de l’entraînement. Commencez par la croyance la plus évidente, un petit pas à la fois, une croyance à la fois. Donnez-leur un ordre de priorité dans votre cahier en vous basant sur votre objectif, votre besoin.
Le progrès est le résultat de ceux qui font ce qu’ils ne se savaient pas capables de faire. Le changement ne peut s’opérer en restant dans de fausses bonnes excuses et des idées préconçues.
Sortir de sa zone de confort, tenter une nouvelle approche avec de réelles bonnes intentions. Le dénouement apportera une montée de confiance en soi et contribuera à améliorer votre estime personnelle.
C’est en faisant autrement de ce qui vous semble confortable que vous allez grandir, vous réaliser et vivre une vie différente, meilleure. Chaque limite que vous avez est là pour être transcendée. Sans pour autant trahir votre famille. Votre désir est d’être plus heureux et par conséquent, de changer les comportements qui nuisent à votre bonheur, votre paix intérieure.
Et même si aujourd’hui, vous voyez ce challenge comme une montagne, demain, vous aurez plus d’espace et la vision libre pour voir le lever de soleil. Bien sûr, la figure de style ne renvoie pas littéralement à demain, mais à un avenir suivant votre action, votre changement.
Si vous sentez que vous avez besoin d’un coup de pouce, levez la main pour un accompagnement.
À vos cahiers ! Et bonnes réflexions. Juste et honnête envers toi-même :)
Je suis Véronique Martel
Naturothérapeute praticienne hypnose
Praticienne énergie ParAmourHYCIE et Access Bars